Rencontre avec Kinya

Mercredi 12 mars, Kinya était à la Briqueterie avant le vernissage à la Maison de l'Architecture. Avant de sortir au jardin pour délimiter des repères, armés de pieux et de masses, nous avons posé quelques idées sur la table.

Kinya reparle de l'idée du belvédère : regarder au loin, s'élever de la ville, prendre de la hauteur... et l’intérêt historique du panorama. On rediscute des deux conteneurs, l'un stockant les outils du jardin et l'autre ceux du workshop, comment les habiller, les couvrir, se servir de la végétation (bambous, plantes grimpantes). Aussi de faire un coin pour s’asseoir, lieu de farniente, faire la sieste au jardin.

Tadj et Raphael, étudiants à l'ENSAP de Lille nous présentent leurs idées. Encastrer un conteneur, faire un jardin dessus. Créer un espace d'intervention et de création dans la pente, à la croisée des flux de circulation et d'énergie, avec le soleil rasant à cet endroit : un abri, sculpture évolutif.

Céline, plasticienne, nous parle d'un tunnel de végétaux et de vêtements qui cacherait de prime abord le jardin. On y perpétrerait pour s'enfoncer dans le jardin sans savoir où l'on va.

Marc, architecte, nous parle du gros talus contre le pont, qui lui semble peu praticable en l'état mais intéressant. Il pense qu'un bel arbre mis en valeur par une structure circulaire rendrait le jardin plus attrayant.

Kinya nous révèle préférer ne pas fixer un projet, ce qu'il aime c'est trouver un système pour facilité le changement. Il revient sur l'idée du cheval de Troie, qu'il a dessiné. Voir au loin, périscope, miroir à l'orientale, cadran solaire, carillon.

Après cela nous allons tous au Jardin pour prendre la mesure des volumes et des distances.